Les troubles musculo-squelettiques

Les troubles musculo-squelettiques constituent la première cause de maladies professionnelles en France comme dans la plupart des pays européens et progressent dans beaucoup d’entreprises (+ 20% par an).

En 2009, pour le régime général de l’Assurance Maladie, les TMS TMS Troubles musculo-squelettiques représentent plus de 80 % de l’ensemble des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles.

Les TMS TMS Troubles musculo-squelettiques et le stress entraînent une lourde perte économique pour la société et les entreprises (Coût moyen d’un TMS 21300 euros). Ils sont de plus en plus fréquents et sont à l’origine d’un important absentéisme.

Qu’est ce qu’un trouble musculo-squelettique ? Travail ordinateur ordi douleur dos ostéopathe Paris Boulogne Billancourt Les TMS sont des pathologies affectant les muscles, les tendons, les nerfs, les articulations (cartilages, ménisques…) et les os.

Les affections les plus fréquentes sont :

  • les lombalgies ;
  • les cervicalgies ;
  • les douleurs des articulations ;
  • les tendinites (de l’épaule, du coude…) ;
  • le syndrome du canal carpien.

Ces affections se manifestent par des douleurs et une gêne dans les mouvements pouvant entraîner un handicap sérieux dans la vie professionnelle et dans la vie privée.

Les TMS résultent d’un déséquilibre entre les capacités physiques du corps et les sollicitations et contraintes auxquelles il est exposé.
Mal de dos travail ostéopathe Paris Boulogne Billancourt Les facteurs de risques sont nombreux :

  • La sur-sollicitation des articulations et du dos (gestes répétitifs, mouvements de grande amplitude articulaire, efforts importants, postures prolongées…)
  • Des facteurs physiologiques peuvent intervenir : froid, vibrations, stress…
  • Des situations de travail rendues trop difficiles à gérer pour les salariés (manque d’espace, des changements trop fréquents de produits ou de procédures, des variabilités de charge ou d’effectif, un management trop directif et sans concertation, un manque de formation des nouveaux salariés ou intérimaires, manque de possibilités d’entraide…)
  • Des facteurs psychosociaux : appauvrissement de l’intérêt du travail, dégradation des collectifs de travail, craintes sur l’évolution de l’entreprise…

Ces facteurs prennent une importance accrue du fait de l’allongement de la vie au travail.